Le Maroc le pays du soleil et le beau temps, compte dix parcs nationaux. Ces derniers ouverts un peu partout dans le royaume, d’une manière asynchrone, répondent à des besoins variés dans la préservation des espèces et la protection de la biodiversité.

 Le Parc National de Tazekka est l’un de ces parcs dans la magnifique région de Taza. Il a été créé en 1950 et il a évolué d’une superficie de 580 hectares au début des années 50 du siècle dernier à 13 737 hectares actuellement. 

Ce parc porte le nom du Mont Tazekka, qui s’élève à environ 1950 m et qui constitue un des points culminants de ce parc. Tazekka serait probablement aussi un vieux nom de la région puisque la langue berbère conserve pour les deux syllabes « Akka » la signification de passage étroit ou de col ; On retrouve la syllabe « taz » dans la nomination de la région qui fut longtemps appelée dans les livres d’histoire « Col de Taza ». Ce parc a donc des spécificités orogéniques, hydrogéologiques et structurelles en plus de la faune comme l’aigle de BONELI, le cerf de BERBERIE, le mouflon à MONCHETTE et de la flore spécifique qu’il recèle.

Le Parc National de Tazekka préserve à peu près 22% de la superficie de la province. Province connue plus par ses grottes, et nommée capitale des grottes. Il est normal qu’un bon nombre de ces grottes soient dans le domaine de ce dernier.

Or, grottes riment avec :

  •  Enigme d’où la forte envie d’aller à la découverte, ce qui mènera à un développent d’une forme de tourisme écologique à impact positif sur le développement.
  •  Activités écologiques qui respectent l’environnement, et un tourisme culturel basé sur la découverte du patrimoine souterrain.
  • Espace souterrain abritant une faune spécifique qu’il faudrait préserver. D’où un besoin pressant de formation et d’encadrement spéléologique des intervenants.

La présence de nombreuses grottes, et la richesse de la nature en faune et flore dans le Parc National de Tazekka apporte un charme unique à cette région. Le développement de l’activité de la spéléologie dans l’espace du parc est louable dans une province qui se considère comme la capitale des grottes au Maroc.